vendredi 8 décembre 2017

Jour 2 - Temps 1 : Il marche.



[Il marche]
Mauvaise route - peut-être
Elle aurait, aurait pu
Avoir ni futur, ni simple
Elle aurait pu être bombardée
pétée
cassée
Elle aurait pu, la route, marcher toute seule.
La vie avance. [La mort suit]
Présent plusieurs
La route avale, dévore les gens.
À coups de problèmes, de maladies.
Problèmes d’États rapaces.
De guerre… Et patata et patati.

Mauvaise route – peut-être
        [ou] Peut-être pas !
Petits pas, à la cool, à la traine
Déjà papi, vieux parfois
Ou comme une autruche
[J’autruche, nous autruchons…]
Marche, démarche
C’est le changement.

La route est en zig-zag
On tombe, on se relève.
On tombe, on se relève pas.
La route est ennui, enduit
Et glue, elle vous colle aux pieds,
Elle vous arrête.
Chemin de vie à suivre.
Rendez-vous à l’épisode [précédent] suivant.



Antoine, Enrico, Estéban, Gauthier, Jordan, Kévin, Nathan, Sheldon.


Jour 1 - Temps 2 : Passer la porte

Il ouvre la porte
Il ne sait pas
Il y a une marche
Une autre porte
Qui s’ouvre sur une salle
Il marche
Là, une deuxième porte
Cuisine
Cuisine et clown
Et c’est la mort
Il ouvre la porte
Il ne fait rien
Il avance
Finalement
Une autre porte s’ouvre sur
La Dame blanche
Qui se tient sur un tapis –
Et sous le tapis, une patte effrayante
Il marche
Il avance
Handicapé de la perte
De la perpet’
Paillettes !
Il ouvre la porte
Il voit des animaux
Il marche
Il voit une rivière — sans poissons
Il ouvre une autre porte encore, encore
Là, un dragon rouge comme un extincteur
Encore une porte
Et là, il découvre une montagne
Une montagne moitié herbe, moitié neige
Il marche
Dans la forêt
Le clown le suit, le clown revient
Salue le lapin soprano
Il marche, marche
Dans un monde imaginaire
Il ouvre encore
Encore
Encore
Une porte
Il marche
100 000 zombies et cie
il marche
C‘est une histoire de mort toujours

dimanche 3 décembre 2017

Jour 1 - temps 1 : Territoires et chemins




Territoire de Belfort. Chemin de Montigny.
Et tu connais Dijon ? Des joncs ? Des gens ?
Territoire
abimé, percé, troué, déchiré.
Territoire à rien.
M’en fiche, avec de l’R, ça fait friche.
Une friche, on n’y fait rien.
Un jet de graines suffit.
Moche ou belle, m’en friche.
Une friche, c’est comme l’imagin-R
Ça ne se plante pas.
On s’arrête juste pour cueillir
Les fleurs qui ont poussé.
L’imagin-R, c’est comme voler.
Territoire, on dit « à vol d’oiseau ».
Vous connaissiez ?
L’hélicop-TERRE
Fait demi tour dans les R.
Des lignes parallèles, des méridiens.
Des lignes imaginaires > FRONTIÈRES.
Et le chemin ?
J’y viens.
Chemin en retraite.
Chemin en vacances.
Chemin bête.
Chemin peur.
Et route et roule, voiture, trottoir.

La poésie, ça me fait tuer.
(ça c’est dit)

Les cartes se déplient.
Des cartes, encore des cartes.
Territoire, chemin = ENVAHISSEMENT.
Le Titanic a coulé vers Lucas.
Le maître suédois – sur ses doigts.
Petit filet, l’eau qui coule, j’ai oublié.
Où vas-tu ? Parce qu’à plusieurs petits cerveaux, on s’y met.
On est là.
Penchez-vous sur la carte.
Trouvez le BeauSéjour.
Dansez à Dancevoir.
Tout blanc, tout vert le chant.
Chant ? Champs de Pierre(s), ô maître vénéré.
Moi, c’est Dieu, mon bougre.
Et pis, et pis.
Territoire et chemin.
Une forêt domaniale.
Un château habité par une marmotte.
Mar-mot- motte d’idées.
Carte déplié, à plat-ventre pour rêver.
Carte & chemin, ça ne fait que commencer.

Jules, Lucas et Dimitri